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Loi de bioéthique : « refuser toute modification génétique des embryons humains ou leur sélection génétique massive »

Loi de bioéthique : « refuser toute modification génétique des embryons humains ou leur sélection génétique massive » 15 janvier 2020

Les sénateurs et sénatrices sont « face à l’enjeu anthropologique de permettre à la technologie de modifier notre espèce de façon irréversible », met en garde un collectif de 5 personnalités[1] parmi lesquelles Jacques Testart et José Bové. Ils déplorent que le projet de loi de bioéthique cherche à approfondir « en catimini le droit à la modification génétique d’embryons humains à des fins proclamées de recherche » et ils alertent : « La naissance d’enfants issus de tels embryons, aujourd’hui prohibée, pourrait être la prochaine étape des glissements progressifs validés au fil des ans par le Parlement ».

Pour les signataires, l’article 17 devrait ouvrir, avec l’aval du gouvernement, « la possibilité de manipuler l’embryon humain » en levant « l’interdiction absolue de la transgénèse et des chimères ».

Les ciseaux génétiques CRISPR-Cas9 très accessibles et pour un coût « dérisoire par rapport aux anciennes techniques » pourraient être utilisés massivement « dans les laboratoires, même si tous leurs effets biologiques sont loin d’être maîtrisés ».

Source : genethique.org

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Commentaire du CPDH

Gènéthique se fait l’écho d’une tribune dans le Monde portée par Jacques Testart et José Bové entre autres personnalités. Ils dénoncent les modifications génétiques sur les embryons et les pratiques eugénistes qui seront permises si le projet de loi aboutit. Nous partageons ce constat, et c’est pour cela que nous vous demandons, si vous le pouvez, de marcher avec nous ce dimanche 19 janvier ! Seule une mobilisation forte et massive peut faire bouger les lignes !