Vincent Thiébaut, député LREM, a expliqué, les larmes aux yeux et en s’appuyant sur son expérience personnelle, pourquoi il était contre l’élargissement des diagnostics pré-implantatoires.
POLITIQUE – “Je pense que c’est la différence de ce que j’ai vécu, de mes enfants, qui font ce que je suis aujourd’hui.” Ce vendredi 4 octobre dans la soirée, un débat particulièrement sensible s’est invité à l’Assemblée dans le cadre de l’examen de la loi Bioéthique: faut-il autoriser ou pas le diagnostic d’une trisomie 21 avant d’implanter un embryon par PMA? La question a donné lieu à de nombreux témoignages dont celui, émouvant, d’un député LREM, personnellement confronté à cette problématique.
Le diagnostic pré-implantatoire (DPI) est actuellement réservé aux couples ayant déjà eu un enfant gravement malade ou décédé en raison d’une maladie génétique (mucoviscidose, myopathie, cancer lié à un facteur génétique…). Il permet de sélectionner des embryons non porteurs de cette mutation – et seulement celle-là – pour éviter la naissance d’un deuxième enfant atteint.
Source : huffingtonpost.fr