Des chercheurs développent un utérus artificiel géré par une IA

Des chercheurs développent un utérus artificiel géré par une IA
Publié le
February 7, 2022

Des chercheurs développent un utérus artificiel géré par une IA - Des scientifiques l’Institut d’ingénierie et de technologie biomédicale de Suzhou, une filiale de l’Académie chinoise des sciences, ont développé une intelligence artificielle destinée à surveiller, « en temps réel », des embryons se développant dans un utérus artificiel. Ils ont mené leurs recherches sur des embryons de souris. Leurs travaux ont été publiés dans le Journal of Biomedical Engineering [1].

Plusieurs embryons de souris seraient parvenus à croître dans des « enceintes en forme de cube remplies de tous les fluides nutritifs dont ils ont besoin », précise le professeur Sun Haixuan qui dirige ces recherches. L’intelligence artificielle développée par ces chercheurs « mesure les principaux indicateurs tels que les niveaux de dioxyde de carbone ou de nutriments », afin de les corriger « pour une croissance optimisée ».

Des travaux antérieurs sur l’utérus artificiel

En 2017, dans le cadre d’une étude menée par des chercheurs de l’hôpital pour enfants de Philadelphie dirigés par Alan Flake, des fœtus d’agneaux s’étaient développé « apparemment sans séquelles », « dans un sac en plastique transparent relié à divers circuits sanguins et physiologiques », pendant un mois (cf. Des agneaux prématurés se développent dans un utérus artificiel).

Deux ans plus tard, une équipe de recherche de l’Institut de zoologie de Pékin a amené un embryon de singe jusqu’au stade de la formation des organes dans un utérus artificiel (cf. Chine : des embryons de primates cultivés jusqu’à 20 jours).

Enfin, en mars 2020, une équipe en Israël « a amené un lot de plus de 1000 embryons de souris au stade de fœtus à moitié développé » (cf. Des embryons de souris survivent quelques jours dans un « utérus artificiel »). Et la même année, des chercheurs des Pays-Bas ont affirmé qu’il leur faudrait moins de 10 ans pour concevoir et fabriquer « un utérus artificiel pour sauver les bébés prématurés » (cf. Un utérus artificiel, une réalité d’ici 10 ans ?).

Source : genethique.org

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