Passage en revue, non exhaustif, des thématiques qui font l’objet de débats passionnés entre féministes depuis de nombreuses années.
De plus en plus de personnes l’affirment. Vous-même, vous avez peut-être déjà prononcé cette phrase : « Je suis féministe. » Mais, concrètement, que met-on derrière ces trois mots ?
On peut tenter de définir le féminisme comme un mouvement de lutte pour les droits des femmes. Il s’agit de promouvoir et d’atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines : politique, économique, culturel, social, juridique, familial, etc. Reste à savoir ce qu’on entend par « égalité ». Dans les faits, le principe peut se heurter à des interprétations différentes – voire totalement opposées.
Ce qu’on a coutume d’appeler « le » féminisme est en réalité multiple, pluriel. Il s’inscrit dans un ensemble de courants de pensée et de représentations intellectuelles. Bibia Pavard, historienne spécialiste des féminismes et coautrice de Ne nous libérez pas, on s’en charge. Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours (La Découverte, à paraître le 27 août 2020), explique que « les désaccords philosophiques, politiques, militants ou stratégiques entre féministes ne sont pas récents » :
« Ils sont présents dès l’émergence des mouvements féministes en France, au cours du XIXe siècle. Il n’y a jamais eu dans l’histoire un féminisme unifié, mais des positionnements féministes antagonistes. »
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Source : lemonde.fr