Interdiction de prier » même en silence » à Strasbourg – A Strasbourg, plus de 300 personnes ont manifesté dimanche pour réclamer la restauration de la liberté de culte. Ils ont bravé l’interdiction ubuesque qui leur a été intimée de ne pas prier, “même en silence”. Docteur en droit et président du European Center for Law and Justice, Grégor Puppinck était présent lors de ce rassemblement, où il a prononcé un discours. Tribune.
Le gouvernement n’aime pas la prière publique. Il l’a prouvé une nouvelle fois en interdisant dimanche toute « manifestation pour la messe » comportant l’annonce d’une prière ou d’une messe publique. Aux organisateurs des manifestations non interdites, les préfectures ont donné l’ordre express et menaçant de ne pas prier, de ne pas s’agenouiller, de ne pas chanter de cantique, et même, à Strasbourg, de ne pas « prier en silence ». Évidemment, tous ces ordres sont illégaux, manifestement. Ils sont illégaux, car contraires aux lois de la République (en particulier à la loi de 1905), aux droits de l’homme (en particulier aux libertés d’expression et de religion), et, par-dessus tout, à la loi de Dieu (en particulier au premier commandement du décalogue).
En aucune manière le gouvernement n’a le pouvoir de dicter aux manifestants ce qu’ils ont le droit de dire, de faire, ou de penser, tant qu’ils respectent l’ordre public et les règles sanitaires. Le rôle de la République est de garantir la liberté de conscience et le libre exercice des cultes, et non de les réprimer. Si la République est laïque, la France, elle, est profondément chrétienne ; on ne peut tolérer que le christianisme en soit exclu de l’espace public.
Source : valeursactuelles.com