La Commission européenne lance le débat, ce mercredi, sur l’intelligence artificielle. Dans un secteur dominé par les États-Unis et la Chine, l’UE a-t-elle les moyens de peser ?
Big brother à la chinoise ou simple moyen de paiement, la reconnaissance faciale divise et Bruxelles lancera mercredi un grand débat sur l’intelligence artificielle, bien décidé à prévenir les dérapages. Pour réguler un secteur en pleine croissance et largement dominé par les États-Unis et la Chine, la Commission européenne va présenter un « livre blanc » avec des pistes d’actions. Après avoir consulté toutes les parties prenantes, entreprises, syndicats, société civile, les gouvernements des 27 États membres, elle espère faire des propositions législatives à la fin de l’année.
Parmi les sujets sensibles, la reconnaissance faciale de masse. « Ce que j’ai vu à Hong Kong m’a véritablement effrayée », reconnaissait il y a quelques jours devant des journalistes la vice-présidente de la Commission européenne en charge du numérique, Margrethe Vestager. Lors des manifestations massives contre Pékin, « les gens ont reçu un message sur leur smartphone : « Nous savons que vous êtes là, vous devriez peut-être rentrer chez vous ». Ce n’est pas vraiment un soutien à la liberté de se réunir ou de s’exprimer », a-t-elle déploré.
Source : letelegramme.fr
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Commentaire du CPDH
Cet article nous indique que la commission européenne veut réfléchir aux enjeux éthiques qui sont liés à l’usage de “l’intelligence artificielle”. Les risques de surveillance et de contrôle par des organisations supra gouvernementales sont certains. A ce propos le CPDH vous renvoie vers deux textes pour approfondir le sujet : les pages 16 à 18 du livret “Quel monde voulons-nous pour demain ?” et les recommandations de la CNIL (“Enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle”).