La journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains a été lancée le 18 octobre 2007 à Bruxelles par la Commission Européenne. Elle a comme but de sensibiliser de plus en plus le public à ce sujet, d’augmenter les actions pour arrêter ce fléau et protéger les victimes à l’échelle nationale, européenne et internationale.
La traite des êtres humains se définit comme : « le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force ou d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, ou par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre aux fins d’exploitation. L’exploitation comprend, au minimum, l’exploitation de la prostitution d’autrui ou d’autres formes d’exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l’esclavage ou les pratiques analogues à l’esclavage, la servitude ou le prélèvement d’organes. » [1]
Cette année, cette date revêt un rôle encore plus important en raison de la situation sanitaire qui a mis davantage en évidence les inégalités sociales et les vulnérabilités de certaines catégories de personnes.
En tant que chrétiens, il est important que nous utilisions ce temps pour connaître le cœur du Père qui est toujours attentif aux cris de ceux qui sont dans la détresse et dans le désespoir.
Matthieu 25 : 34-40
« Venez, vous qui êtes bénis par mon Père : prenez possession du Royaume qu’Il a préparé pour vous depuis la création du monde. Car J’ai souffert de la faim et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif et vous m’avez donné à boire. J’étais un étranger et vous m’avez accueilli chez vous. J’étais nu et vous m’avez donné des vêtements. J’étais malade et vous m’avez soigné. J’étais en prison et vous êtes venus à moi. » Alors les Justes Lui demanderont : « Mais Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim et t’avons-nous donné à manger ? Ou avoir soif et t’avons-nous donné à boire ? Ou étranger et nous t’avons accueilli ? Ou nu et t’avons-nous vêtu ? Ou malade ou prisonnier et sommes-nous venus te rendre visite ? » Et le Roi leur répondra : « Vraiment, Je vous l’assure : chaque fois que vous avez fait cela au moindre de mes frères que voici, c’est à moi-même que vous l’avez fait. »
Ésaïe 61 : 1-4
« L’Esprit de l’Eternel, du Seigneur, est sur moi car l’Eternel m’a oint pour annoncer aux humiliés une bonne nouvelle. Oui, Il m’a envoyé afin de penser ceux qui ont le cœur brisé, d’annoncer aux captifs leur délivrance et à ceux qui sont prisonniers leur mise en liberté, afin de proclamer l’année de la faveur de l’Eternel et un jour de rétribution pour notre Dieu, afin de consoler tous ceux qui mènent deuil et à apporter à ceux qui, dans Sion, sont endeuillés, la splendeur au lieu de la cendre, pour mettre sur leur tête l’huile de l’allégresse au lieu du deuil et pour les vêtir d’habits de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on les appelle : « Les chênes de justice, la plantation de l’Eternel qui manifestent Sa splendeur ». Car ils rebâtiront les ruines d’autrefois et ils relèveront ce qui a été dévasté il y a bien longtemps. Oui, ils restaureront les villes ravagées, les habitats détruits depuis bien des générations. »
Si ce sujet vous touche et que vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez consulter le site du Collectif Ensemble contre la traite dont le CPDH et l’Armée du Salut font partie.
Vous pouvez également nous contacter pour organiser une session de sensibilisation dans votre église ou communauté, ou pour vous former à l’accueil des victimes de traite auprès d’organisme agréés.
[1] Définition de la traite des êtres humains telle qu’énoncée à l’article 4-a de la Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains du 16 mai 2005 et à l’article 3-a du Protocole de Palerme additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants.