Le Parlement a inscrit dans la loi une punition de 30 000 euros d’amende ou 2 ans d’emprisonnement dès lors que seront considérées comme exercées des « pressions morales et psychologiques » sur une femme cherchant à s’informer sur une IVG.
Qu’est-ce qu’une « pression morale ou psychologique » ? Sur le plan juridique, ce texte laisse à peu près toutes les interprétations possibles. Le 14 février, Madame Laurence Rossignol a précisé sa pensée en affirmant que « produire des témoignages émotifs et angoissants ne relève pas de la liberté d’expression ». Un avortement est-il, pour madame la ministre, un acte à ce point anodin qu’il n’y a ni émotion, ni angoisse à le pratiquer ?
La Fondation Jérôme Lejeune se demande sur quels critères sera basé le catalogue de ce qu’on peut dire et de ce qu’on ne peut pas dire.