Audition par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies (CRC- ONU) de la branche Jeunes de Juristes pour l’enfance

Audition par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies (CRC- ONU) de la branche Jeunes de Juristes pour l’enfance
Publié le
September 10, 2021

Audition par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies (CRC- ONU) de la branche Jeunes de Juristes pour l’enfance - Chers amis, Pour nous donner du courage à tous devant les défis à relever, nous avons le plaisir de vous annoncer que le groupe Nous Enfants, branche Enfants et Jeunes de Juristes pour l’enfance, a été reçu hier mercredi 8 septembre 2021 en visio par le Comité des droits de l’enfant (Committee of the rights of the child – CRC) des Nations Unies.

C’est un vrai succès pour cette branche Jeunes de notre association.

Le CRC était représenté par Madame Suzanne Aho Assouma, Membre du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, ancienne vice-présidente de ce comité, et rapporteure désignée pour la France. Etait également présente Madame Vergonjeanne pour le secrétariat du CRC.

Madame Aho-Assouma a entendu le groupe de jeunes pendant une heure, dans le cadre de la 6ème procédure d’examen (V. encadré ci-dessous) par le CRC de la situation des droits de l’enfant en France.

Le groupe était représenté par Anna, 15 ans, et Victor, 17 ans, qui ont abordé trois thèmes parmi les nombreuses questions que les jeunes avaient soulevé dans la contribution écrite de 48 pages qu’ils avaient adressée au CRC au mois de juin 2020 (voir le rapport ICI).

Ravages de la pornographie chez les enfants et les jeunes

Anna et Victor ont déploré le défaut de protection effective des enfants et des jeunes contre l’accès à la pornographie, en soulignant l’absence de mesure effective de la part du Gouvernement français pour empêcher l’accès des enfants aux sites pornographiques. . 

Victor a rapporté que, dans le questionnaire diffusé auprès des jeunes entre 10 et 18 ans, « certains font état de leur détresse en relatant qu’eux-mêmes ou leurs amis se sentent détruits par la pornographie » et que « 75,9% des jeunes interrogés dans le questionnaire disent que la première exposition à la pornographie a été par des images pop-up, des images qui s’affichent sur internet sans qu’on le veuille ».

Il a alerté sur le « lien entre l’exposition toujours plus précoce à la pornographie et l’augmentation de la violence sexuelle chez les mineurs ou entre mineurs ».

Les deux jeunes se sont étonnés du fait que le CRC n’ait pas interpellé plus vivement l’Etat français : « le CRC demande à la France de protéger les enfants des images sexualisées d’enfant. C’est déjà bien mais nous ce qu’on voudrait c’est être protégés de toutes les images sexuelles en général et pas seulement celles qui mettent en scène des enfants » (Anna).

La rapporteure qui a travaillé pendant de nombreuses années pour lutter contre les abus sexuels et les violences commises à l’égard des enfants, a acquiescé aux propos des deux jeunes et a confirmé que le questionnement du CRC sur ce point avait été trop superficiel.

Source : http://2zn7.mj.am/

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