« Nul ne peut porter atteinte à l’intégrité de l’espèce humaine. Toute pratique eugénique tendant à l’organisation de la sélection des personnes est interdite. Sans préjudice des recherches tendant à la prévention et au traitement des maladies génétiques, aucune transformation ne peut être apportée aux caractères génétiques dans le but de modifier la descendance de la personne. » Article 16-4 du Code civil
« Quand je n’étais qu’une masse informe tes yeux me voyaient ». Psaume 139 v. 16
« Dès le sein maternel j’ai été sous ta garde, dès le ventre de ma mère tu as été mon Dieu ». Psaume 22 v. 11
Avec le projet de loi du gouvernement, les barrières qui prétendaient protéger l’embryon humain
pourraient tomber : on pourrait le cultiver jusqu’à 14 jours, créer des embryons transgéniques, des
gamètes artificiels et même des embryons chimères (mélangeant des cellules humaines à des cellules
animales) … La recherche à partir de cellules souches embryonnaires serait également dérégulée.
Le régime encadrant la recherche a évolué par étapes depuis la loi de 1994 qui posait son interdiction des recherches sur l’embryon humain. Cette interdiction a été fragilisée par des dérogations croissantes en 2004 et en 2011, puis a été supprimée en 2013 sans vrai débat (et sans les états généraux prévus par la loi). Les conditions de cette recherche ont aussi énormément évolué, l’impératif de « progrès thérapeutiques majeurs » de 2004, pouvant justifier la recherche sur des embryons humains, étant devenu de simples « finalités médicales » en 2013.
Les droits de l’Homme, la GPA, la fin de vie, le don d’organe, la laïcité à l’école.